La vaccination a commencé et il semble qu’on a dépassé le pire pic de la crise de Corona, mais personne ne sait combien de temps durera la récession émergente, quelle sera sa gravité et à quelle vitesse on s’en sortira. Le fait que quelque chose doit encore se produire est un fait, mais que faites-vous en tant qu’investisseur ? Acheter plus ? Vendre ? Entrer ? Ou attendre ? Les prix sont encore très volatils. Dans cet article, on vous en dit plus sur ce qu’il faut faire et ne pas faire pour investir dans le temps du Corona.
Quelles sont les conséquences de Corona sur le marché boursier ?
Jusqu’en février 2020, l’indice a fait ce qu’il avait fait pendant toute l’année précédente : les marchés boursiers ont continué à monter. Puis, lorsque l’on s’est rendu compte que l’effet Corona pouvait entraîner une crise mondiale, le MSCI est tombé en chute libre. Jamais auparavant le marché boursier n’avait chuté aussi fort et aussi vite : de plus de 20% ! Cependant, on constate aujourd’hui que les marchés boursiers se redressent dans une large mesure. Cela s’explique en partie par le fait que de nombreux investisseurs ont vendu leurs actions dans la panique, et par le fait que de nombreuses grandes entreprises technologiques, telles qu’Amazon, Google et Netflix, ne souffrent pas d’une croissance importante, voire extrême, en raison de la crise Covid.
La vente forcée, pourquoi la faire ?
Bien qu’on sache pertinemment que la vente d’actions dans la panique n’a jamais apporté de bénéfice financier à quiconque, on continue à le faire ensemble. Oui, mais si on vend maintenant, au moins on ne perdra pas tout ! Les titres négatifs, la peur et les fortes baisses comme celles de mars attirent en masse dans le trou noir. Mais la vente panique ne permet presque jamais d’obtenir un bon prix. Aussi tentant que cela puisse être, ne le faites pas !
La réflexion à long terme crée une perspective
L’investissement et le trading émotionnel ne font pas bon ménage. D’autre part, le calme et la réflexion à long terme ont aidé de nombreux investisseurs à surmonter les crises passées. Il n’est même pas nécessaire de remonter aussi loin dans le temps : la crise du crédit de 2008 en est un parfait exemple !
Ceux qui ont opté pour le football à l’époque paient encore la facture aujourd’hui. Mais ceux qui ont choisi de conserver leurs actions ont généralement renoué avec les bénéfices au bout de cinq ans. Vous voyez donc que personne ne peut prédire l’avenir. Une chose est sûre, cependant : déplacez votre horizon d’au moins dix à quinze ans et il y a de fortes chances que vous atteigniez vos objectifs sans trop de dommages.
Entrer ou ne pas entrer ?
Vous n’êtes pas encore un investisseur, mais la faiblesse des cours boursiers a réveillé le trader qui sommeille en vous ? Le fait qu’il soit judicieux ou non de s’engager maintenant dépend d’un certain nombre de facteurs. Si vous maîtrisez vos nerfs, si vous avez le goût de chercher plus loin et si vous ne vous attendez pas à des montagnes dorées, c’est peut-être le moment idéal pour vous. Dans tous les cas, vous y entrerez à un meilleur prix qu’avant la crise de Corona. Mais il n’est pas certain que les prix ne baisseront pas à nouveau et surtout, ne vous lancez pas à l’aveuglette, mais commencez par un plan bien pensé. Déterminez un objectif, un délai, un montant de dépôt et une perte maximale. Ne devenez pas fou et tenez-vous en à ce plan.
Une alternative plus stable : investir dans les prêts aux PME
Vous souhaitez investir votre argent de manière relativement sûre ? Obtenir un rendement intéressant et, en même temps, aider d’autres entrepreneurs à franchir une étape supplémentaire dans leur activité ? Envisagez alors d’investir dans des prêts aux PME. Vous investissez chez à partir de 100 000€ dans un portefeuille très diversifié et un rendement fixe jusqu’à 5,75 % par an.