Un accident peut survenir à tout moment, et en tant que travailleur indépendant ou chef d’entreprise d’une PME, vous courez des risques financiers importants. Que se passe-t-il si vous devenez temporairement ou définitivement invalide et que vous ne pouvez plus travailler ? Les revenus se tarissent, ce qui fait que les frais de logement, les autres frais fixes et les produits d’épicerie deviennent rapidement inabordables.
Les risques financiers liés à l’invalidité peuvent être couverts de différentes manières. Le moyen le plus courant est l’assurance invalidité. En outre, il existe des alternatives. Découvrez la possibilité de se sauver et d’amortir ainsi les coups financiers.
Quelles sont les options ?
1. S’assurer contre l’invalidité
L’assurance invalidité est le choix le plus courant. Vous pouvez souscrire une assurance auprès d’un nombre croissant d’assureurs. Ils évaluent votre profession, le risque que vous courez d’être en incapacité de travail et vous proposent un certain nombre de possibilités. Par exemple, êtes-vous prêt à accepter un autre travail que vous pouvez encore faire si vous ne pouvez plus exercer votre emploi initial ? Vous paierez une prime moins élevée, tout comme lorsque vous indiquez que vous pouvez combler vous-même les premiers mois ou années sur le plan financier.
Tenez compte d’un examen médical et d’une assurance coûteuse. En fonction de votre profession, du risque que vous courez et des revenus que vous voulez assurer, l’assurance invalidité peut facilement coûter quelques centaines d’euros par mois. Heureusement, il existe plusieurs alternatives pour l’assurance invalidité.
2. Fonds d’investissement
De nombreux freelance et PME choisissent de rejoindre un « fonds d’investissement ». Il s’agit de groupes de 25 à 50 entrepreneurs qui acceptent de s’entraider si quelqu’un devient en incapacité de travail.
Tous les entrepreneurs affiliés placent un montant sur un compte d’épargne chaque mois. Dès qu’un des participants se trouve en incapacité de travail, il reçoit les dons des autres. Ces dons permettent de bénéficier d’avantages pendant deux ans au maximum. Un bon exemple de solidarité entre entrepreneurs, même s’il présente aussi quelques inconvénients. Un compte d’épargne complet peut présenter des inconvénients fiscaux et les dons au fonds ne sont pas déductibles des impôts. En outre, certains fonds de pain imposent des conditions strictes, par exemple en matière de revenus ou de durée d’activité en tant qu’entrepreneur. Dans d’autres cas, vous ne pouvez devenir membre que si vous connaissez déjà quelqu’un.
3. Assurance filet de sécurité
Vous ne pouvez pas obtenir d’assurance invalidité professionnelle ? Si vous êtes refusé, vous avez la possibilité de demander une assurance « filet de sécurité ». Cela assure un revenu basé sur 70% du salaire minimum. N’oubliez pas qu’il existe un délai d’attente d’un an, que vous devez donc combler vous-même.
Note : voulez-vous souscrire une assurance filet de sécurité pour couvrir les risques financiers de l’incapacité de travail ? Cela peut se faire dans les 15 mois qui suivent le début de votre activité en tant qu’entrepreneur indépendant. De plus, vous ne pouvez le faire qu’avec un assureur qui vous refuse une assurance invalidité ordinaire.
4. Aide aux travailleurs indépendants
Vous êtes entrepreneur et vous avez très peu de revenus ? Sur la base du décret sur l’aide aux indépendants, vous pouvez demander une aide à la municipalité. Vous recevrez un complément à 70 % du salaire minimum, que vous pourrez utiliser pendant 12 mois au maximum.
Attention : Voulez-vous être éligible à l’aide sociale pour les travailleurs indépendants ? Cela n’est possible que si vous vivez dans une maison louée et n’avez pas d’économies. En outre, vos revenus ne doivent pas dépasser le niveau actuel de l’aide sociale.
5. Epargne pour l’incapacité de travail
Bien sûr, vous pouvez vous épargner pour couvrir les risques financiers d’une incapacité de travail. En général, il est bon d’épargner davantage en tant qu’entrepreneur. Il vous aide à attraper les années maigres, au moment où vous vivez les années grasses. Dès lors que vos affaires sont bonnes et que vous pouvez accueillir de nombreux nouveaux clients, il est sage de tenir compte du fait que les choses peuvent aussi se dégrader de temps à autre.
D’autre part, vous devez tenir compte du fait que vous devez épargner beaucoup pour pouvoir faire face à une incapacité de travail. Vous dépensez probablement plus chaque mois que vous ne le pensez. Additionnez les coûts de l’épicerie, du loyer ou de l’hypothèque et des assurances importantes. Ensuite, pensez aux autres montants que vous dépensez chaque mois ou additionnez ceux du mois précédent pour obtenir une bonne estimation.
Couverture des risques financiers
Voulez-vous éviter de vous retrouver financièrement seul lorsque vous deviendrez invalide ? Un accident peut survenir à tout moment et il n’est pas forcément de votre faute. Dès que vous ne pouvez plus exercer votre profession, vos revenus diminuent rapidement ou vous ne pouvez plus rien gagner du tout. Les coûts s’accumulent alors rapidement et vous pouvez vous retrouver en difficulté plus tôt que vous ne le pensez.
Il est sage de réfléchir au moins attentivement aux coûts mensuels que vous supportez. Et, plus important encore, la responsabilité financière que vous avez pour votre partenaire ou le reste de votre famille, par exemple. Il est important que vous puissiez continuer à payer le loyer ou l’hypothèque, ainsi que les frais fixes dont vous êtes responsable.
Faire des affaires sans soucis financiers
Voulez-vous faire des affaires sans soucis financiers ? Il est alors judicieux de couvrir correctement les risques financiers de l’incapacité de travail. Et pensez-vous que c’est un pas de trop ? Ensuite, établissez au moins une fois la carte de vos coûts mensuels. Calculez combien de temps vous pouvez continuer à épargner, afin de ne pas avoir de surprises.