Le gouvernement semble s’être fixé pour objectif de rendre les choses beaucoup moins faciles pour les investisseurs immobiliers. L’augmentation des droits de mutation n’est pas mauvaise.
Ainsi, en tant qu’investisseur privé, pour un bien d’investissement de 300 000 € cette année, vous payez soudainement 24 000 € de droits de mutation au lieu de 6 000 €. Ajoutez à cela la hausse continue des prix de l’immobilier et vous comprendrez qu’il est devenu beaucoup plus difficile de rentabiliser un investissement immobilier. Pas impossible, mais certainement plus difficile. Et n’oubliez pas la gestion et l’entretien : cela prend aussi du temps et de l’argent !
Immobilier de détail et de bureaux
Investir dans les commerces et les bureaux n’est pas non plus nécessairement intéressant financièrement de nos jours. L’immobilier de détail avait déjà connu ses meilleurs jours avant 2020 et devrait se détériorer plutôt que de s’améliorer. Et investir dans l’immobilier de bureau sera certainement encore possible, mais la question est de savoir si vous en tirerez un bon rendement à long terme. Les grandes entreprises ne voient pas l’intérêt de faire venir leurs employés au bureau pendant cinq jours, même après la crise de l’effet corona. En outre, une importante vague de chômage est attendue, ce qui aura également un impact sur la valeur de l’immobilier commercial.
Il y a deux certitudes dans le monde de l’investissement immobilier en ce moment : il est devenu beaucoup plus cher dans le cas de l’immobilier résidentiel et il faut vraiment choisir les perles pour obtenir un bon rendement dans le cas de l’immobilier de bureau.
Alternatives à l’immobilier
Si vous voulez investir dans l’immobilier, vous devez être un bon investisseur ou regardez un peu plus loin. Quelles sont les alternatives qui s’offrent à vous en tant qu’investisseur non traditionnel ? On a examiné les avantages et les inconvénients d’un certain nombre d’investissements alternatifs pour vous !
Qu’est-ce que les investissements alternatifs ?
On commence par la définition des « investissements alternatifs ». Mais de quoi parle-t-on ?
Lorsque vous investissez votre argent dans des investissements alternatifs, cela signifie ni plus ni moins que vous l’investissez dans des produits d’investissement dont les rendements ne sont pas directement liés aux mouvements de prix des marchés traditionnels des obligations et des actions.
Qu’est-ce qui est inclus dans les « investissements alternatifs » ? Toutes sortes de choses ! Prenons l’exemple des fonds spéculatifs, des actifs réels et des fonds de capital-investissement : ils sont tous complètement différents des actions et des obligations !
1. Fonds spéculatifs
Un fond spéculatif est similaire à un fonds d’investissement ordinaire à bien des égards. La différence réside dans les classes d’actifs beaucoup plus larges dans lesquelles un fonds spéculatif peut investir et dans la possibilité de « vendre à découvert » lorsqu’on spécule sur une baisse. Cette dernière option ouvre la voie à un rendement potentiel indépendant du marché.
C’est également l’un des avantages les plus importants d’un fonds spéculatif. Il n’est pas lié à un marché en hausse, mais tente, grâce à sa politique d’investissement active, de gagner de l’argent dans toutes les conditions de marché. Cela explique pourquoi les fonds spéculatifs gagnent en popularité en période d’incertitude comme celle-ci. Pourtant, les fonds spéculatifs présentent aussi des inconvénients. Ils sont complexes et nécessitent des connaissances considérables en matière d’investissement. Le rendement est indépendant du marché, mais les risques le sont aussi ! En outre, la disponibilité des fonds spéculatifs est limitée et les coûts sont souvent peu clairs, car les frais des fonds dépendent à nouveau des résultats.
2. Actifs réels
Les actifs réels sont des investissements dans des biens non financiers. Il s’agit par exemple de terrains, de transports maritimes, de matières premières ou d’infrastructures. La valeur et le revenu de ces actifs réels proviennent de l’objet lui-même. Contrairement aux investissements en actions, les actifs réels garantissent un flux de trésorerie stable et reposent moins sur des aspects intangibles. En outre, les actifs réels offrent une bonne protection contre l’inflation. Mais il y a aussi des inconvénients. Par exemple, les rendements et les durées peuvent varier considérablement et il n’est pas toujours facile d’entrer et de sortir. En bref, si personne n’est intéressé, vous êtes coincé avec votre terrain ou votre viaduc. Avec les actifs réels, il faut donc s’engager sur le long terme : souvent, vous ne récoltez les fruits de votre investissement qu’après des décennies. Et cela doit s’intégrer dans votre planning.
3. Capital investissement
Capital investissement signifie littéralement « richesse privée ». Il s’agit d’investissements non cotés sous toutes sortes de formes. Les investissements directs en capital-investissement sont axés sur la création de valeur en participant activement à un événement en tant qu’investisseur, comme le rachat d’une entreprise. Le rendement du capital-investissement est difficile à prévoir, mais dans tous les cas, il a le potentiel de faire mieux que les actions cotées en bourse. Un inconvénient potentiel du capital investissement est que vos idées sur la maximisation de la valeur ne correspondent pas à celles des entrepreneurs en question. Vous pouvez alors vous rebeller et faire fi de toute prudence, mais cela ne fera que vous nuire. Les autres inconvénients sont le long terme et le manque de liquidité.
4. Crypto monnaie
Investir dans les crypto-monnaies est une méga-tendance. Tout le monde connaît le Bitcoin, mais il existe de nombreuses autres crypto-monnaies, comme l’Ethereum, le Ripple et le Litecoin, sur lesquelles vous pouvez placer votre argent. Nous savons tous maintenant que les prix des crypto-monnaies ont tendance à être assez volatils. Le bitcoin a battu record sur record l’année dernière. Si vous avez investi dans des bitcoins il y a quelques années, il y a de fortes chances que vous les ayez utilisés pour rembourser en partie votre maison. Mais la probabilité que vous ayez vu votre capital partir en fumée est tout aussi élevée. Les crypto-monnaies ont tendance à ne pas respecter les prédictions. En d’autres termes, investir dans les crypto-monnaies nécessite des nerfs d’acier, une expertise et une réflexion à long terme.
5. Prêts aux entrepreneurs
Les investissements alternatifs impliquent souvent une prise de risque plus importante et des échéances plus longues que les investissements traditionnels. Vous préférez éviter cela ? Envisagez alors d’investir dans des prêts à court terme aux PME belges ! Vous investissez dans un portefeuille très diversifié, en minimisant les risques et en recevant un rendement fixe. Investir dans l’aide aux entrepreneurs est rapide et sûr.
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