Personne n’a jamais progressé en restant immobile, surtout en ces temps où il est important de faire avancer son entreprise. S’arrêter n’est bien sûr pas une option. Parfois, il faut investir, même si ça ne semble pas naturel. Pensez à acheter de nouveaux stocks pour les vendre en ligne ou à élargir votre gamme avec des produits nouveaux et différents. Mais il y a de fortes chances que lorsque vous souhaitez investir, vous ne disposiez pas du capital nécessaire. C’est là que le financement des entreprises entre en jeu.

En tant que PME, vous ne devez plus dépendre de votre banque pour le financement de votre entreprise. Mais cela vous laisse encore d’innombrables options parmi lesquelles choisir. À quoi devez-vous faire attention avant de demander un financement ?

1. Le prêt et le financement ne sont pas la même chose !

Au fil du temps, les termes deviennent synonymes. Alors qu’en fait, ce n’est pas le cas ! Prenez par exemple les termes « crédit » et « prêt » : deux mots souvent utilisés de manière interchangeable, mais qui ne sont pas du tout vrais. Quelle est la différence ? C’est simple !

  • Un prêt est une somme d’argent que vous recevez en une seule fois sur votre compte.
  • Un crédit est une somme d’argent qui est prête pour vous et que vous pouvez retirer quand cela vous convient. Tout en une fois, ou une partie à la fois que vous remboursez.

2. Tous les prêts ne conviennent pas à tous les entrepreneurs

Si votre entreprise est florissante, vous pouvez prétendre à toutes sortes de financements. C’est pratique ! Mais n’oubliez pas de regarder, entre autres, la fréquence des remboursements : est-elle adaptée à votre activité ? Prenons l’exemple des prêts professionnels : ils sont particulièrement adaptés aux entrepreneurs réalisant un chiffre d’affaires quotidien. Idéal pour, entre autres :

  • Détaillants.
  • Hôtellerie et restauration.
  • Entreprises de transport.
  • Grossistes.

Le mode de financement doit donc également correspondre à votre trésorerie, pour une adéquation optimale.

3. Réfléchissez bien : la FSMA ne regarde pas !

Emprunter de l’argent coûte de l’argent : nous connaissons tous ce slogan, qui émane du chien de garde du secteur financier, l’Autorité des services et marchés financiers, mais on ne l’entend que lorsqu’il est question de prêts personnels. Pour les prêts aux entreprises, il n’y a pas encore de supervision de la FSMA. Ainsi, un certain nombre de parties actives sur le marché ont une réputation pour le moins douteuse. Ne vous fiez pas aux arguments de vente, mais consultez les forums et voyez ce que d’autres entrepreneurs disent de certains fournisseurs !

4. Les fournisseurs ne sont pas tous satisfaits des remboursements rapides

Quel que soit le financement d’entreprise que vous choisissez, il y a de fortes chances que vous remboursiez sur une base linéaire. Par mois, ou par exemple par jour ou par semaine. Votre entreprise se porte bien ? Alors, on peut bien imaginer que vous souhaitez rembourser ce financement le plus rapidement possible. Après tout, personne ne veut encourir de frais inutiles. En outre, l’intérêt de votre financement est plus élevé que l’intérêt de votre compte d’épargne.

Tout cela est logique et tout à fait compréhensible, mais avec de nombreux fournisseurs, vous payez encore un intérêt de pénalité lorsque vous voulez rembourser votre financement plus rapidement. Après tout, leur raisonnement est qu’ils perdent de l’intérêt. Il vaut la peine de vérifier au préalable comment cela fonctionne.

5. Ainsi, emprunter de l’argent coûte de l’argent, mais c’est en partie déductible des impôts

C’est reparti : l’avertissement de crédit de la FSMA. Mais une certaine qualification s’impose, car une partie du financement de votre entreprise est déductible des impôts ! Lesquelles sont-elles ?

  • L’intérêt
  • Les coûts de l’application
  • Les frais de clôture

Toutefois, ne cherchez pas un paragraphe spécial dans votre formulaire de déclaration d’impôt, car il n’y en a pas. Ce que vous pouvez faire pour déduire ces coûts dépend du type d’entreprise que vous avez.

  • Avez-vous un automate ? Vous pouvez alors déduire les coûts de vos bénéfices.
  • Avez-vous une entreprise individuelle ? Déduisez ensuite les coûts de vos revenus.

Cela signifie que vous payez moins d’impôt sur les bénéfices en tant que PME, ou moins d’impôt sur le revenu si vous avez une entreprise unipersonnelle.

Quel financement convient à votre entreprise ?

Vous vous demandez quel financement convient le mieux à votre entreprise ? Comparez les différentes possibilités et demandez-vous, par exemple, si vous souhaitez l’intervention de la banque. Heureusement, il existe aussi des options de financement pour votre entreprise en dehors de la banque, afin que vous ayez la possibilité de vous développer.